Par Simon Proulx

Sur une promenade avec mes amis à Wreck Beach proche de l’UBC, novembre 2020.

Couramment, la situation au Canada semble s’améliorer chaque jour. Avec les vaccinations qui entrent dans les bras de plus en plus d’individus et avec la société qui se déconfine graduellement, il me semble que nous allons vivre dans un monde qui ressemble à la vie que nous avons laissée en mars de 2020.

La pandémie a changé, repoussé ou annulé des marqueurs importants pour plusieurs individus. Les activités en personne étaient réduites ou mises au rebut en faveur des environnements virtuels. 

J’ai commencé un nouveau chapitre de ma vie au milieu de ce chaos ; un degré en interprétation de clarinette à l’Université de la Colombie-Britannique, très loin des prairies ensoleillées et des hivers froids de ma ville natale de Winnipeg.

Ce n’était pas facile. Durant l’année, j’ai eu le privilège d’avoir des expériences extraordinaires et j’ai continué à grandir en tant que musicien et humain. Cependant, il y avait des moments où j’ai perçu que des choses étaient injustes, convolutées et cruelles. 

Parce que cette expérience m’est enseignée beaucoup et est quelque chose que je crois plusieurs étudiants universitaires pourront se rapporter, j’ai décidé de partager mon expérience, de la fin de l’école secondaire jusqu’à la fin de ma première année à l’université, pour témoigner comment se déroulait l’étude de la musique durant une pandémie. 

Mon expérience, comme celle de chaque personne qui était inscrite dans une institution postsecondaire l’année dernière, est unique. C’était une année tumultueuse, mais j’ai eu plusieurs opportunités et j’ai de la chance que ma famille et mes amis furent épargnés des plus mauvais effets de la pandémie. Je connais plusieurs qui ont éprouvé des souffrances, du déchirement et du traumatisme qui éclipsent les moments les plus douloureux que j’ai vécu cette année. 

J’ai divisé cette série en quatre parties, chacune correspondant à une période durant l’année. La première correspond au début de la pandémie, quand je terminais ma dernière année d’école secondaire. La deuxième section suit mon premier semestre à Vancouver. La troisième partie se rapporte à Winnipeg pour terminer mon deuxième semestre en ligne. Dernièrement, le quatrième épisode est une réflexion de ce que j’ai appris durant l’année, ce que l’année prochaine ressemblera à l’UBC et mes espoirs pour le futur.