Par Sidnee McLeod

Pendant huit semaines, j’ai eu la chance d’effectuer un stage au sein de l’équipe du programme Jeunes pour la Musique de la Coalition.  J’ai une grande passion pour l’éducation musicale et les médias sociaux, ce poste me semblait donc parfaitement adapté. C’était également la première fois que j’occupais un poste à distance, et j’ai donc eu le privilège de pouvoir travailler à la maison tout en continuant à vivre avec ma famille. Je peux honnêtement dire que mon séjour ici a été différent de ce à quoi je m’attendais au départ – en mieux.

Travailler à la maison était une nouvelle expérience. J’ai passé la deuxième moitié de ma maîtrise en ligne, mais avoir un emploi en ligne est assez différent. Bien que l’on travaille en équipe et que l’on doive se réunir plusieurs fois par semaine, l’organisation de notre emploi du temps est vraiment laissée à notre discrétion, ce qui rend l’horaire très flexible. Cela m’a permis de diviser ma journée en blocs alternant la pratique du trombone, le travail avec JPM et les pauses, ce qui rend la journée plus digeste et moins accablante.

J’ai pu planifier ma deuxième vaccination Pfizer sans problème pour cette raison (c’est-à-dire que le jour même, j’avais une réunion, j’ai fait un peu de travail, j’ai reçu ma deuxième dose et j’ai récupéré le lendemain sans répercussion!) En outre, nous pouvons maintenant travailler avec la technologie et l’environnement qui nous conviennent, ce qui peut être soit un avantage ou un inconvénient, dépendant de votre ordinateur et votre connexion Internet.

J’ai heureusement pu travailler avec tous les programmes d’art et de conception graphique que j’aimais, et j’ai aussi pu utiliser ma tablette d’artiste pour dessiner dessus. Malheureusement, j’ai toutefois rencontré d’importants problèmes d’Internet tout au long de l’été – l’Internet pouvait s’interrompre pendant des heures parce que le modem surchauffait, avait une mauvaise connexion ou s’éteignait (je suis la reine du redémarrage d’un routeur !). Dans l’ensemble, je dirais que j’ai apprécié de travailler à domicile et que je serais heureux d’avoir un autre poste à distance.

Même si nous étions à distance, je rencontrais régulièrement les autres membres de la Coalition. Je pense que la meilleure partie de ce stage a été de travailler avec une équipe qui était véritablement axée sur l’éducation musicale. J’ai adoré les réunions d’équipe entre Simon (l’autre stagiaire), Sharon (notre superviseure) et moi (les trois S !).

Mes réunions préférées ont toujours été les appels Zoom au cours desquels nous avons planifié la série d’ateliers d’automne (à ce propos, vous devriez absolument les consulter lorsqu’ils seront annoncés – ils seront vraiment géniaux !) C’était toujours très passionnant et j’en sortais toujours pleine d’énergie. Nous avons identifié de merveilleuses idées et les avons combinées pour en faire une expérience d’atelier formidable. C’est toujours génial d’entendre d’autres musiciens avec des perspectives différentes – cela m’incite à élargir mes horizons et à apprendre davantage. Sans vouloir être contradictoire, c’est également formidable de travailler avec des musiciens qui partagent les mêmes idées et qui ont une telle passion pour l’aide aux jeunes musiciens. J’ai vraiment ressenti que nous avions à cœur de contribuer à l’avenir de la jeunesse canadienne.

En raison de mes passions, les projets préférés sur lesquels j’ai travaillé sont les ressources que nous avons créées pour les étudiants en musique, à savoir les feuilles de calcul (spreadsheets). Nous réalisions qu’il existe beaucoup d’informations pour les étudiants, mais qu’il était difficile de les retrouver en un seul endroit. Nous avons donc décidé de combler cette lacune en regroupant un grand nombre d’informations dans des feuilles de calcul faciles à lire auxquelles les élèves de tout âge peuvent accéder pour les aider dans leurs planifications.

Sans dévoiler tous les projets sur lesquels nous avons travaillé, saviez-vous que JPM a créé une base de données en ligne de tous les programmes de musique de premier cycle au Canada ? J’aurais sûrement aimé une telle ressource quand j’étais à l’école secondaire. Ce sentiment m’a également conduit à créer une feuille de calcul en ligne de tous les programmes de musique de deuxième cycle au Canada (ayant déjà obtenu une maîtrise, cette feuille de calcul est beaucoup plus facile à utiliser que la recherche sur le site web de chaque université).

C’est le genre d’outils que nous avons créés pour les jeunes afin de les assister dans leurs prises de décision concernant leur avenir, et être au courant de toutes sortes d’opportunités de carrière. J’ai beaucoup appris après avoir parcouru d’innombrables sites web. En combinant mes connaissances et ma compréhension de l’éducation musicale avec l’information que j’ai amassée, j’ai l’impression d’avoir une meilleure idée de ce que la scène musicale universitaire canadienne a à offrir, et donc, de ce qui y manque (à mon avis personnel).

Il y a quelques éléments que j’aimerais personnellement voir changer, mais je suis heureuse que toutes les recherches que j’ai effectuées au cours de ce stage JPM pourront me servir de tremplin pour d’éventuels futurs projets. J’ai également appris à apprécier les sites Internet qui sont clairs et faciles à naviguer (je suis sûr que Simon serait d’accord !).

Dans l’ensemble, j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler comme stagiaire d’été à la Coalition. Je suis très reconnaissante d’avoir été sélectionnée pour ce poste et d’avoir pu travailler avec une équipe merveilleuse composée d’éducateurs musicaux intelligents et créatifs. Je pense que ce stage m’a permis d’acquérir une meilleure compréhension des programmes de musique, de la défense de l’éducation musicale et des besoins en matière de musique au Canada, ce qui me sera très utile à l’avenir pour poursuivre mon développement en tant qu’éducatrice musicale.

Les postes à distance sont quelque peu nouveaux, mais ils nous ont permis d’entrer en contact avec des gens de partout au Canada et de penser à fournir des services aux étudiants au niveau national, ce qui est quelque chose que j’espère que Jeunes pour la Musique prévoit continuer à faire à l’avenir. Je souhaite à ce programme tout le succès possible et j’espère que davantage de personnes auront l’occasion d’en tirer des leçons et de se développer. Ce fut un plaisir.