Par Simon Proulx
L’été 2020 — Au Manitoba, les cas de COVID baissaient, la société se déconfinait, et j’avais juste terminé ma dernière année à l’école secondaire dans des circonstances irrégulières (ce que plusieurs appelaient des « temps sans précédent »). Mes études universitaires commençaient bientôt et j’avais besoin de travailler pour contribuer aux paiements. Et voilà, j’ai trouvé une offre d’emploi pour un étudiant d’été au Réseau des Jeunes pour la Musique. J’ai soumis une candidature et j’ai été interviewé… mais, en fin de compte, la position a été offerte à une étudiante également exceptionnelle et méritante.
Passons à juin de cette année — j’avais juste terminé ma première année à l’université, les cas de COVID étaient bas de nouveau et cette fois nous avions eu les vaccins qui étaient vantés comme une façon de retourner à la vie normale ! La position pour non une, mais deux étudiants d’été est apparue sur mon réseau d’Instagram. Maintenant un an plus âgé, avec de l’expérience utile, j’ai soumis une candidature, et j’ai été offert une des positions !
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L’occasion de travailler pour la Coalition cet été a été une expérience gratifiante et enrichissante. La position m’a donné un meilleur aperçu de comment une organisation nationale fonctionne, et à ouverte ma perspective à ce qui est possible avec le degré de musique que je vais compléter dans quelques années.
Durant ces huit semaines, j’ai eu l’occasion de travailler sur des projets qui ont été motivants, exigeants et créatifs. Après une courte introduction à la Coalition et les buts du Réseau, nous avons commencé immédiatement à créer une trousse pour les jeunes à plaidoyer pour la musique. Dans une manière, c’était une entreprise herculéenne, avec plusieurs composants à considérer, mais avec l’urgence sous-jacente à propos de l’avenir des programmes de musique dans le Canada après la pandémie, c’était facile de trouver la motivation et passion à créer une ressource qualitative pour assurer que les programmes musicaux s’épanouiront pour des années à venir.
Une des choses que j’ai appréciée durant mon temps était la liberté de penser aux idées pour des projets et de les suivre jusqu’à la fin du processus. Plusieurs de mes projets préférés durant ces semaines ont germé à travers des conversations sur Zoom et des idées écrites sur des papiers brouillons.
De ceux-ci, ma série d’université pour le bulletin a été la plus longue à compléter et la plus personnelle. J’avais originellement planifié d’écrire un article court, mais à cause du montant de choses qu’il y avait à discuter, c’est devenu une série à cinq parties qui s’est étendue de la fin de l’école secondaire jusqu’à cet été. Comme le Réseau est une organisation bilingue, j’ai eu l’occasion de traduire la série entière en français. En fin de compte, le document où j’ai écrit la série était quarante-deux pages, ce qui est le morceau d’écriture le plus long que j’ai jamais écrit. J’étais aussi chargé de créer du contenu pour les réseaux sociaux pour présenter la série. Après une année frustrante et tumultueuse, cette série m’a fourni de la catharsis et m’a préparé pour l’année à venir.
Un autre projet était la série de playlists « Fabriquée au Canada », qui est sorti de mon vouloir de voir du contenu sur des services de diffusion en continu qui était orienté vers célébré les musiciens du Canada dans chaque province et territoire (je ne crois pas qu’il existe une telle chose à ce moment). Chaque playlist était très amusante à créer et j’ai appris beaucoup à propos de la culture et de l’histoire musicale unique de chaque région canadienne.
Les bases de données que nous avons créées, en étant inspirées par la base de données sur les programmes de musique postsecondaire, ont probablement été la ressource la plus percutante que nous avons créée durant nos sessions de remue-méninge. J’ai été assigné quatre bases de données à faire de la recherche pour : des programmes de musique en été pour la jeunesse au Canada, les subventions musicales/artistiques, les festivals de musique pour les écoles, et les bourses scolaires et compétitions pour la jeunesse Canadienne. Je crois qu’à travers ces activités de recherche, j’ai pu rechercher de l’information qualitative d’une manière plus efficace, quelque chose qui sera utile lorsque l’université commence de nouveau.
De plus, ce qui demeure très excitant est la planification que nous avons faite pour trois ateliers virtuels qui se dérouleront dans les prochains mois. Ceci m’a donné un regard intérieur sur comment les grandes organisations planifient les évènements et tous les éléments qui doivent être considérés. Ceci inclut, mais n’est pas limité au contenu, la structure, la méthode, le contenu promotionnel et la sensibilisation. Je suis très excité d’assister à ces évènements dans l’avenir !
La Coalition est une organisation vraiment spéciale. Tout le monde qui travaille ici est très investi dans l’avenir de l’éducation musicale dans notre pays. L’énergie et l’enthousiasme que chaque individu apporte sont révélateurs de la qualité et du travail qui est mis dans chaque projet chaque jour. Je suis tellement reconnaissant d’avoir été entouré d’individus gentils et passionné, particulièrement dans l’équipe du Réseau, ou j’ai dépensé la plupart de mon temps. C’était merveilleux de connaître tout le monde et j’espère que ces connexions seront durables, malgré les distances qui nous séparent.
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Je pensais toujours que les musiciens étaient uniquement concentrés sur l’interprétation, mais cette opportunité de travail m’a enseigné le contraire. Les musiciens sont des artistes, et nous avons l’obligation d’être conscients des évènements qui nous entourent, d’être au premier plan pour le changement positif dans le monde de la musique et au-delà. Nous ne devions pas être limitées à seulement faire de la musique, car nous sommes aussi des défenseurs, écrivains, penseurs, éducateurs, et le plus important, des humains.
Bien que je ne devienne probablement pas un éducateur ou défenseur à temps plein, mon temps à la Coalition m’a poussé à considérer pourquoi je veux poursuivre la musique comme carrière, quelque chose que je cherche pour depuis que la pandémie à commencé et que toutes les performances que j’ai dû avoir ont été annulées.
Je suis triste de mettre ce chapitre merveilleux de ma vie derrière moi, mais je sais que toutes les choses que j’ai éprouvées à la Coalition m’aideront avec n’importe quelle chose à laquelle je devrais faire face dans l’avenir, et pour cela, je suis reconnaissant.